mercredi 30 septembre 2009

Mercredi Noir

Aujourd'hui, le réveil ne me réveille pas.

Aujourd'hui, je ne veux pas aller au travail. Comme hier.

Aujourd'hui, je reçois un coucou de mon +1. sourire.

Aujourd'hui, je relève encore trop d'anomalies sur les dossiers que je contrôle.

Aujourd'hui, ce que j'avais jusqu'à présent imaginé arrive.

Aujourd'hui, je prends conscience de la différence entre imagination et réalité.

Aujourd'hui, je me prends une baffe.

Ça m'apprendra. Mercredi de $*§%

mardi 7 juillet 2009

Quand jardiner devient Kho Lantha

Je m apprêtais à aller me coucher... En quittant mon jean's enfilé juste pr arroser le jardin, j ai découvert - sans pousser de cri - la source des chatouilles que je sentais depuis 3 minutes...



Une bete marron avec des antennes s'était glissée dans ma jambes !



Avec moultes précautions et une bonne dose de sang froid, j'ai chopé un chiffon, l'ai embarquée dedans direction le jardin ! Non mais !



La bête en question ? Un petit criquet, aussi terrorisé que moi j'imagine... No coment LOL

mercredi 20 mai 2009

Comme un air d'été

7h26, j'ouvre un œil, très vite le 2e suit !
Déjeuner, se laver, s'habiller...
Et puis le soleil aidant, j'ai décidé d'aller - en costume - arroser mes pieds de tomate fraichement repiqués et, les œillets d'inde.

Dérouler le tuyau d'arrosage, ouvrir le robinet, faire couler...

Ce matin a comme un air de vacances d'été... Et ça fait du bien !

mercredi 29 avril 2009

Expo "Le Petit Nicolas" : derniers jours...

Le Petit Nicolas (sorti droit de l'imagination de l’écrivain René Goscinny et du dessinateur Jean-Jacques Sempé) fête ses 50 ans et se dévoile pour encore quelques jours, dans les salons de l'Hôtel de Ville de Paris.

Une fabuleuse exposition, où j'ai pu contempler des planches originales, des esquisses, des manuscrits, ou encore des archives de l'enfance des pères de Nicolas.
Oui, le Petit Nicolas a ce petit quelque chose d'impertinent qui le rend si attachant. Encore gamin, je me souviens lire ses aventures sans tout comprendre, et non sans quelques difficultés eu égard au style littéraire. Ce n'est pas du premier coup qu'on arrive à lire des phrases qui font 4 lignes !

"Moi, je suis resté seul avec mémé, et elle m'a pris sur les genoux, et elle m'a fait poser l'avion sur la table, parce que je lui avais mis une hélice dans l'oreille et elle m'a demandé si je travaillais bien à l'école, si j'étais bien sage, ce que j'aimerais faire quand je serai plus grand, et si je voulais goûter les bonbons qu'il y avait dans son sac. Je lui ai répondu que je travaillais pas mal, que j'étais assez sage, que je voulais devenir aviateur et que si elle avait des bonbons, moi, j'en voulais bien."
Quelques années plus tard, une fois les bancs de l'école usés, j'ai eu envie de me replonger dans ces aventures, rigolotes, drôles à souhait, et récupérer cette part d'insouciance que j'avais quelques années auparavant, surmonté d'une imagination débordante. Imagination qui commençait à me faire défaut d'ailleurs. J'ai trouvé en Le Petit Nicolas un exutoire. J'ai retrouvé l'instant de mes lectures mon côté grand-gamin, gaffeur, ayant envie de plaire à Papa-Môman, mais pas le dernier non plus lorsqu'il s'agit de faire une connerie...
Pour revenir à nos moutons, précipitez-vous voir cette expo - gratuite, une fois n'est pas coutume - piquante, amusante, et finalement au ton bien plus léger que l'actualité dans laquelle nous baignons !

entrée gratuite,
Jusqu'au 7 mai 2009,
Hôtel de ville, Salon d’accueil,
29 rue de Rivoli, 75004 Paris,

Métro Hôtel de Ville
Tous les jours sauf dimanches et fêtes, 10 h À 19 h

mercredi 22 avril 2009

Soleil fragile

Ce matin, je reprends la route, et assiste au lever du soleil à l'instant...

Je (re)prends conscience de la fragilité de notre écosystème.

vendredi 17 avril 2009

Les "Juste cuits"


Retour sur un certain 14 février 2009

Voulant faire plaisir à mon +1, je m'étais mis en quête de recettes pas trop difficiles à réaliser, rapides à préparer mais épatantes ! Avouez que c'est toujours mieux de voir les yeux de sa moitié brillants de bonheur, à la vue d'un tel feu d'artifice de bonnes choses...

Pour le dessert, j'avais dans mes placards un livre de Christophe Felder "le Chocolat" depuis quelques mois que je n'avais pas encore exploré... J'ai choisi de lui préparer en 15 min maxi (+ cuisson) :

4 « juste cuits »

Ingrédients :
-3 œufs
-110 g de sucre semoule
-100 g de chocolat à 70% de cacao
-90 g de beurre
-35 g de farine
-1 cuil. à café de cacao en poudre
-1 cuil. à soupe de lait

Fouetter les œufs et le sucre sans les blanchir.
Hacher le chocolat et le faire fondre au bain-marie, puis ajouter le beurre. Bien mélanger jusqu’à l’obtention d’une texture lisse.

Verser le chocolat fondu sur le mélange œufs et sucre. Mélanger. Ajouter la farine, le cacao et le lait.
Beurrer et fariner 4 petits moules ou utiliser des moules souples.
Verser la pâte dans les moules et mettre 1h au congélateur

5 à 10 min avant de les sortir du congélo, préchauffez votre four à 210°C (th.7)
Mettre les moules presque congelés au four pendant 10 min en surveillant bien...
Sortir du four, laissez tiédir avant de démouler...

Eh oui, l'effet est saisissant ! Le secret réside dans le fait de placer les pots au congélateur avant de les faire cuire. Cela permet de ramener le cœur des juste cuits à une température très basse, et évite ainsi qu'ils ne cuisent trop vite... Astucieuse l'idée !

Pour ma part ils se sont démoulés sans aucun soucis, grâce à la farine. Il est important d'utiliser des ramequins ou des pots en verre sans rebords remontants (pas ceux de la célèbre marque de yaourts par exemple) sous peine d'avoir toute les peines du monde à démouler votre merveille toute fragile, car encore coulante à l'intérieur...

Bonne dégustation ! Mon +1 était ravi du résultat, moi aussi ; on s'est même permis une pause avant de les déguster, mais ceci est une autre histoire...

mardi 14 avril 2009

J-7 avant la descente...

Il parait que quand on prend du galon dans une boite, on monte dans les étages...

Chez nous, on descends au rez de chaussée.

J-7 avant le déménagement. Oh, je n'irai pas loin, juste en dessous de là où je suis à 3 m près. Un bâton de dynamite aurait fait le même résultat.
Je n'aurai plus le soleil.
Mais une pièce plus grande, que je partagerai avec le(la) futur(e) chargé(e) procédure et partenariats. Et puis un vrai bureau, pas une table en bois recouverte d'une feuille plastifiée grise. Il faut dire qu'on ne me donne pas n'importe quel bureau : ni plus ni moins que le bureau de l'ancien DRH, ex-numero2. Pour eux, c'est vraisemblablement une grande faveur, un témoignage de soutien à mon activité. Pour moi, ça ne changera pas grand chose.

J'aurai préféré ça :


Un jour, peut-être pas si loin, j'aurai droit à un tel espace propice au travail... et à l'esprit créatif !

[Crédit Photo : StudyJunkie]

mardi 7 avril 2009

tout va péter !

La semaine dernière, je rentre de voyage.
15 jours de bonheur, de rires, de dépaysement, de découvertes.

15 jours de linge. Ça, c'est de suite moins amusant.

Comme toute bonne ménagère de moins de 50 ans, je trie le linge, et commence à mettre une tournée en route. M. le Lave-Linge est âgé, déjà plus de 10 ans de bons (et loyaux ?) services. Au delà de 60°C, je dois surveiller qu'il n'ait pas trop de fuites, soit. A chaque lavage, je dois l'arrêter une fois qu'il est plein pour répandre sur le tambour l'assouplissant, gage de fraicheur une fois le linge séché. Soit.

Mais là, M. le Lave-Linge manifeste en silence. Alors que je mets le linge à sécher sur la Tour, je m'aperçois de sa petite farce. L'odeur évocatrice des embruns marins n'est pas franchement au rendez-vous. Pis. Des tâches ont survécu. Qu'à cela ne tienne, une bonne partie du linge repart dans le manège métallique de ma machine à laver Dinosaure... Et puis, quelques minutes plus tard, un flash. Ma main, d'habitude bienveillante à l'égard de la machine se fait questionnante : le flanc extérieur, d'habitude réchauffé par l'effort, se révèle être glacé. J'arrête tout, patiente une minute qui devient très vite trop longue quand j'imagine l'explication au linge sale...

M. le Lave-Linge ne chauffe plus. Il lave à froid. A froid ??? Moi, j'ai des fringues qui exige une eau à 40°, voir même plus... Ok, j'ai compris. M. le Lave-Linge veut sa retraite, sauf que je n'ai pas cotisé encore pour sa retraite anticipée.
Quelques heures plus tard, armé de tournevis dans une main, et téléphone dans l'autre, lampe frontale vissée sur la tête, je tente une négociation. Mais c'est tendu. Ce n'est pas quelques étincelles qui vont m'impressionner... Oui, mais voilà, fin négociateur, mais moins bon bricoleur, Monsieur L.L. va gagner la première bataille. A la mi-temps, il finit allongé dans le coffre de la 207 pour ma revanche, direction la Maison Mère.
Bilan : 6 tournées de linge de retard à faire chez Môman-papa dans le we, une résistance en pleine forme, mais un thermostat au plus bas de sa forme. Quand il faut chauffer à 40°, il dort. à 60° il se réveille juste. Mais à 90° il est en pleine forme.
Verdict : retraite anticipée acceptée.

Dimanche soir, justement. Je rentre les bras chargés de sacs de linge propre. A plier (Oui, Môman ne fait pas partie de celles qui aiment plier le linge de leur petit).
J'allume le pacapécé. Comprenez l'ordinateur ultra-portable dernier cri d'il y a 2 ans... et 4 mois. Garantie 2 ans, quand tous les autres modèles ne le sont qu'un an.
Le pacapécé est long à démarrer depuis qu'il a - lui - profité des 15 jours avec moi. Très long.
22h30, l'avertissement tombe : écran bleu ! Erreur système, carte graphique, ... Je connais tout ça, evidemment. Surtout : ne-pas-pa-ni-quer !
Ne pas quoiiiii ? Mais... c'est mon seul ordinateur, et je ne peux pas en changer ! Pas en ce moment ! j'entends la petite voix en moi me dire : "ce n'est riiiiiiiieeeeennnn, tu le sais bien, le temps pass', ce n'est riiiieeennn... Et soudaaaiiiiiiiinnnn..." Mouais. Allez, puisque c'est ainsi, cap vers les bras de Morphée.
Hier soir, rebelotte. Visiblement, Pacapécé a lui aussi décidé de demander la pré-retraite.

Mais à ce rythme là, tout est train de péter ! C'est qui le prochain ? Qui va payer ? Et combien ça va coûter tout ça ?

Finalement, dans la maison, c'est comme dans la "vré-vie" : c'est la criiiiiiiiise !

mercredi 1 avril 2009

dé-cal-qué

23h ici, 17h à mon horloge biologique...

Je suis décalqué.

Cette après-midi, c'est un appel quasi irrépressible de ma couette qui se faisait sentir. Et voilà que maintenant je la regarde comme un ovni...
Ajouter par dessus cette fatigue excessive, une tendance à voir le verre à moitié vide plutôt qu moitié plein, un manque indéniable de ma moitié, et vous obtenez un drôle de bonhomme zombi dans un appartement qui ressemble davantage à un appartement témoin cambriolé qu'à un appart sympa...

Si c'est ça partir en vacances...

Et dire que je ne LE vois pas ce we.
J'en connais qui vont devoir me prendre avec des pincettes.

Seul remède qui puisse valoir pour l'heure : essayer d'aller chercher Morphée. Je m'exécute.
Switch off.

mardi 3 mars 2009

Ce soir, je me couche tôt !


C'est promis...

Ces derniers jours, je dors de plus en plus mal. Je ne sais pas si c'est lié à l'excitation des vacances qui approchent à grands pas ; ou si cela est davantage du à mon état de fatigue général suite à mes déplacements professionnels récents...

Mais là : une fois de plus, c'est HS que je suis arrivé au bureau ce matin. Seul hic, on est mardi. QUE mardi !

Ouille, je sens que la semaine va être longue !

[crédit photo : Nicolas Aeby]

vendredi 27 février 2009

les relations humaines

Dans la voiture, dans le train, allongé dans mon lit même des fois, je cogite...

Déjà pour commencer, je dois bien reconnaître que j'ai tendance à rendre complexes - compliquées ? - beaucoup de situations qui se présentent à moi pourtant de façon simple. Je m'explique. J'ai un boulot intéressant, dans lequel il semble que je donne satisfaction ? Et bien, je m'interroge encore si je suis bien à ma place. Je n'ai même pas assez de temps pour m'occuper de moi et voir mes amis ? Il n'empêche, je suis toujours en quête de nouvelles connaissances. je m'entends bien avec une personne ? Je fini par m'interroger sur un éventuel rapport de séduction.
Vous l'aurez compris : tout dans ma vie est - trop - sujet à questionnement, interprétation, remise en question.
Ce n'est pas faute de m'être déjà fait la réflexion, en me promettant de rectifier le tir... mais, chassez le naturel, il revient au galop ! Promis, je vais tâcher de me reprendre en main.

Sauf que je me demande si finalement au delà de"moi" qui suis compliqué ce n'est pas tout le reste du monde qui l'est également... Vivre seul, je n'y arriverai pas. Vivre en communauté (en groupe de plus de deux), je suis en train de passer l'âge. Il faut donc trouver un juste milieu. Mon niveau d'exigence dont je parlais l'autre jour, conjugué à (dans le désordre) mes activités, ma simplicité, ma timidité, mes envies, mes désirs, mes interdits finissent par me paralyser.

Je suis bourré de contradictions.

L'idée est lâchée.

J'ai envie de ça, mais je dois d'abord m'affranchir de mon éducation. Je redoute un changement de vie, mais mon principal désir aujourd'hui est de me rapprocher de MON AUTRE. Si je n'avais pas et des contraintes logistiques (temps, espace, argent) et ces put$*% de principes, je vivrais peut-être 2 ou 3 vies en même temps. Pas parce que ce que j'ai ne me suffit pas. Non. Parce que la vie file, parce que au cours de mes 27 premières années, j'ai rencontré des gens fabuleux, que j'aimerais pouvoir découvrir plus en profondeur. C'est presque un sentiment d'inachevé.

Il y en a que j'ai laissé filé. Il y en a trop d'ailleurs. Ludwig, Séverine, David, les Matthieu (oui, ceux là, je sais pas pourquoi je les collectionne), Charlotte, Vincent, Yann, Jeff, Geoffroy, Adrien, Céline, Sylvain, Laurence et sans doute prochainement les François, Adam, Samuel, Julien, Ludo, Sébastien viendront s'ajouter à la liste. Des copains, des copines, qui ont pris des chemins différents. Même si on se promet de rester proche, on en arrive à se voir moins, puis s'appeler moins. Et puis un jour, le numéro de téléphone change, et l'ami(e) disparaît. Aime & Scène et autre skailpe n'y pourront rien. Fessebouc en rattrapera tout au plus deux ou trois, qui viendront s'ajouter à la liste sans distinction.

Je réflechis trop. Quand j'y pense, je me sens chaque jour un peu plus vieux con.

C'est ça les relations humaines ?

[crédit photo : Julien Ratel "Now we are free"]

mercredi 11 février 2009

Mon tour de France à moi


Depuis presque 2 semaines, j'ai entamé - dans le cadre de mes récentes fonctions - le tour des popottes. D'une part afin de faire plus amples connaissances avec mes p'tits collègues en agence, d'autre part parce qu'un outil que je gère devient obligatoire et l'ensemble des collaborateurs se doit de l'utiliser.
Soit.
Dans la pratique, cette virée accélérée (une agence = une ville = une journée) m'oblige à reconnaître de fortes disparités sur le plan économique (l'évolution du tissu économique local joue fortement sur l'activité de l'agence) mais aussi sur le plan des personnalités. De tout cela, je ressors riche de ces rencontres. Parce que mes collègues m'apportent une vision différente de leur métier, mais aussi parce que je découvre sur le tas ce que la plupart vive au quotidien...

En vrac, je citerai celle qui ne s'est pas lavée le visage ce matin et qui sent le fraichin quand vous avez le malheur de lui taper la bise - mal m'en a prit - mais aussi l'autre trop pomponnée qui vous embaume dès 8h, et puis le commercial confirmé qui cherche à vous en mettre plein la vue et qui s'enfonce... J'en viens parfois à regretter mon petit bureau trop confortable, même si cette vie de terrain est trépidente ! Prendre des initiatives, sans omettre d'en rapporter une synthèse au N+1, imaginer des solutions aux problèmes soulevés par les opérationnels et ménager les susceptibilités des têtes pensantes du Siège... Au final, il me faut sans cesse vérifier la position du curseur, et ajuster ma position : c'est un beau challenge qui m'est proposé !

Alors supporter l'odeur de sagana ou la fausse complicité de mes collègues, ça vaut bien un peu le coup, même si des fois...

Sortez moi le Fébreze !

mercredi 28 janvier 2009

La bouche ouverte les yeux fermés

Hier soir, j'étais invité à un dîner collaboratif. Je m'explique.

J'ai "travaillé" l'été dernier avec un copain photographe, qui, on peut le dire devient un bon copain (note pour une autre fois : où se situe la barrière entre bon copain et ami...), sur un
projet photographique en extérieur. Bref.

Il y a quelques jours, comme cela fait quelques mois que nous ne nous sommes pas vu, il m'invite gentiment à dîner. Evidemment, j'arrive un peu
à la bourre, mais pas tant que ça, puisqu'il est 20h quand je le retrouve. Il prépare, on papotte, j'ai amené le dessert, et les sujets de conversations vont bon train. De Jérôme Kerviel et la tarification bancaire à son rideau de douche, de mes problèmes de chaudière récents à Nathalie Kosciusko-Morizet, rien ne nous échappe. E. est enseignant dans le supérieur. Il donne des cours à l'intelligencia du multimedia parisienne entre autres. De 17 ans mon ainé, il s'avère être un touche à tout, ce qui me plait au plus haut point évidemment, sachant que j'ai tendance à partager la même nature d'esprit.

Une fois le repas terminé, l'adjectif "collaboratif" prend tout son sens, puisque nous nous mettons au travail. D'abord, un bref récapitulatif de l'avancement des travaux effectués avec un autre acolyte qui nous rejoindra durant la soirée, puis présentation des grandes lignes de l'idée du jour. Et au boulot...

Sauf que l'heure tourne, et malgré l'énorme intérêt que je porte à notre collaboration, je me surprends à laisser transparaître des prémices de fatigue au bout de 2h30 de labeur... Un café expédié en 2 gorgées, quelques dernières idées échangées, et me voilà filant dans la nuit poitevine, aspirant à la douce chaleur de Dame la Couette...

Le réveil indique 02H10 quand j'éteins la lumière. Je pense au résultat du travail de ce soir, que j'ai hâte de voir... et m'endors.

Et bien devinez comment on me retrouve 30 min après avoir déjeuné ce midi ?
Devinez...

vendredi 23 janvier 2009

Je bosse, oui, oui...


Ça me fait tout bizarre des fois quand je repense (oui, je pense de trop des fois, je le sais...) à la progression récente que j'ai eu ces derniers mois... Comme si le costume qu'on m'avait donné était trop grand !

Hier, pendant mon premier entretien annuel dans l'exercice de mes nouvelles fonctions, j'ai évoqué - non sans mesurer la portée de mes propos, de peur de surprendre mon N+1 - ce sentiment. Couplé à un champ de compétences requises bien plus étendu qu'auparavant, je me demande parfois si je suis bien à ma place. Alors quand on me rapporte (en dehors de tout cadre officiel "entre 2 portes") de source sûre que mon attitude parfois dérange : je finis assis, partagé entre excitation et envie de "gerber".

Et pourtant, cet entretien débute sur les chapeaux de roues. Mon travail de ces premiers mois semble donner satisfaction. Et ce n'est pas mon insatisfaction personnelle qui fera changer d'avis mon interlocuteur : il y voit ici l'expression de mon perfectionnisme. Soit. Mais quand même, je le sais, je suis POTENTIELLEMENT capable de mieux, mais dans les faits, n'y arrive pas.

Prendre la mesure du poste.

Comprendre qu'on n'attend pas "beaucoup" de moi. "on attend de moi du résultat, quelqu'il soit". Point.

Dont acte. En attendant, dès la sortie de mon entretien, c'est un écran 19" que je suis allé chercher. Faire des stats sur du 15" portable, ça va un temps. 2 écrans, c'est mieux.

"Que je prenne la mesure de mon poste..." voilà qui semble être fait ! ;-)

mercredi 7 janvier 2009

SOLDES ? Foutaise, oui !


A grands renforts d'annonces journalistiques, tout le monde sait que les soldes d'hiver démarrent aujourd'hui !

"Des stocks gigantesques obligent les commerçants à brader", qu'ils nous disent les gentils journalistes dont le rôle est d'informer objectivement...
Soit je n'ai pas fréquenté les bonnes boutiques ce midi, sacrifiant pour le coup ma pause déjeuner, soit on se fout bien de notre gueule.

Bilan de l'opération : j'ai parcouru 10 boutiques en 1h30 : 5 boutiques de grandes enseignes de la mode casual homme, 2 grandes chaines de chaussures de sport et streetshoes, 2 boutiques de vêtements haut de gamme et 1 boutique franchisée d'une grande marque luzienne de sportswear djeun'z : RIEN !
Il n'y a pas de stock, les chemises en taille M ne sont pas si fréquentes que les XL comme d'habitude. Des etagères entières vides chez l'un, des articles de la collection hiver non soldés, des prix pseudo-soldés chez un autres (20 EUR au lieu de 24,95 EUR c'est une super affaire c'est clair !), des remises qui ne dépassent même pas 20% chez le franchisé haut de gamme, là où le costume tourne à 600 EUR et le polo 100 EUR, quand elles atteignent 40 à 50 % dans les grandes enseignes...
Du coté des chaussures, c'est un timide 30% en moyenne qui s'affiche, faisant des pointes remarquables à 40% sur quelques rares modèles...

Bref, vraiment pas de quoi fouetter un chat. (Paix à mes amis les minous). Je me demande bien où sont les -80 % ou même les -60% annoncés dans les médias ?

Comme je cherche toujours une explication, j'ai trouvé 2 raisons potentielles qui pourraient expliquer cela, et que je ne manquerai pas de vérifier dans les prochains jours :
- Poitiers fourmillent de commerçants frileux (vues les températures actuelles, je les comprendrais presque) et surtout de boutiques franchisées, et non appartenant aux marques qu'elles représentent (Eden Park, Quiksilver...). celles-ci ne veulent pas casser les prix de suite, tablant sur un éventuel bon début de soldes,
- La consommation étant actuellement assez fragile, un coup médiatique annonçant des soldes monstres donne envie au chaland d'aller voir s'il peut dénicher quelques bonnes affaires. Et il y en a sans doute à faire, mais pour Poitiers, certainement pas dans le secteur vestimentaire !

Le WE approche... Un bain de foule à Bordeaux me permettra d'y voir plus clair, et je l'espère, de dénicher enfin MES bonnes affaires, de vrais soldes à au moins 50 % sur des prix de départs raisonnables.


[crédit photo : TisseurDeToile]

mardi 6 janvier 2009

Le chiffre qui tue !

"30 % des cabinets de recrutement écartent des CV après avoir vérifié les mœurs des candidats sur Facebook..."
source : Télérama

Et vous ? combien de photos peu recommandables avez vous mises sur Fessebouc & Co ?