lundi 30 avril 2012

J'ai envie

Dernière publication : le 15 janvier 2010... Whaou... ça fait un siècle, voir plus là. Des semaines que ça me démange. je ne savais pas ce que c'était. J'ai fini par trouver : j'ai besoin d'écrire.

L'écriture me libère. Moi, et probablement tous ceux qui ont écrit depuis des lustres.

En quelques mots, depuis tout ce temps, me voilà à Bordeaux depuis septembre 2010. Toujours la même boîte, presque 8 ans maintenant. Whaouuu. Cherichou toujours là : 4 ans et demi. Re-whaouuu. Mais c'est normal (j'y reviendrai) Un projet : une maison à acheter. Oui, mais laquelle ? En bref, on avance. Enfin, on essaie.



Ma vie en cette fin avril est comme celle d'un début novembre. La pluie incessante de ces dernières semaines n'est surement pas anodine, mais je rentre moi aussi en récession. j'ai un plan de croissance à pondre, mais personne pour m'y aider. Si les indicateurs majeurs sont au vert, c'est loin d'être le cas pour tous. Et à bien y regarder, c'est plus critique que ça n'en a l'air.

1er indicateur : la planète Chérichou. Mon "+1", il est beau. Il est très beau. Sauf quand il fait sa gueule de $%# mais c'est un autre sujet. Il est capable de réveiller en 2 minutes la bête qui sommeille en moi, la réciproque est moins facile. On a trouvé un rythme qui nous convient qui semble nous convenir. Il me plait, il sait y faire et parfois à côté, je me sens transparent. Pas à la hauteur. Parce que je ne suis pas aussi efficace que lui, en quantité ou en qualité. Indépendant, il aime pourtant me savoir à ses côtés. Je suis pareil. J'aime partir un week-end pour mieux le retrouver. j'aime moins quand l'envie n'est pas au niveau attendu. 
On est parti un long WE tous les deux en vadrouille touristique, Il revenait d'un bref passage dans sa famille. On évitera cette organisation la prochaine fois. J'ai pris l'échec du WE à mon compte même s'il est davantage dû au mutisme dont il a fait preuve jusqu'au samedi soir, conséquence de sa journée difficile. Il a sa vie aussi, avec ses espoirs, ses coups de cœur et ses coups de gueule. Des fois, je me sens proche de Lui, et puis d'autres fois comme hier, à des années-lumière. De compagnon de couette, je passerais presque alors au statut d’Étranger croisé au détour d'un chemin. Ce matin, j'ai eu le retour du boomerang : mon absence de réaction hier lors d'un échange de propos a été perçue comme de l'indifférence, c'était de l'humilité. Raté.

2e indicateur : la planète pro. Piouuuu. Pour faire bref : j'ai un bon job, que j'ai voulu, dans une boite où j'ai beaucoup appris (enfin, plus chez la voisine que chez l'actuelle). Aujourd'hui, j'ai un chef qui n'en a pas l'étoffe. Un patron qui pense réussite personnelle avant épanouissement d'équipe, mais qui s'étonne que ses collaborateurs décomptent leurs heures. Je dois penser réorientation de carrière. 8 ans de finance, ça use. Éboueur ? Électricien ? Député ? J'en sais fichtre rien. De quoi sont capables mes 10 doigts ? Et mon cerveau ? usé lui aussi ? Mouais... c'est pas gagné ça. J'ai l'impression que je me suis raté.

3e indicateur : les copains, les z'amis.
Des bons. Des très bons mêmes. Un resté Là-bas. Un ici. Autour, d'autres, avec qui j'ai plaisir à passer du temps, même si c'est à ne rien faire. Mais Bordeaux n'est pas Poitiers et on fini par avoir l'impression que même à 3 km, on est trop loin pour réussir à se voir souvent. Mater un DVD vautré sur le canapé, une bière à la main, à refaire le monde, voilà une bonne idée !
Mes amis me manquent. Ils sont là, mais discrets. Un peu trop. Raté.
*** Note pour plus tard : investir dans un jet privé ou la R&D dans la téléportation ***

Mettre de l'ordre dans ma vie. Je commence ce soir.

Voir les copains, je cale ça dans la semaine. Passer du temps avec Lui, et seulement ça, sans ordinateur ni téléphone, aussi.

On y verra plus clair après. Ou pas.