vendredi 27 février 2009

les relations humaines

Dans la voiture, dans le train, allongé dans mon lit même des fois, je cogite...

Déjà pour commencer, je dois bien reconnaître que j'ai tendance à rendre complexes - compliquées ? - beaucoup de situations qui se présentent à moi pourtant de façon simple. Je m'explique. J'ai un boulot intéressant, dans lequel il semble que je donne satisfaction ? Et bien, je m'interroge encore si je suis bien à ma place. Je n'ai même pas assez de temps pour m'occuper de moi et voir mes amis ? Il n'empêche, je suis toujours en quête de nouvelles connaissances. je m'entends bien avec une personne ? Je fini par m'interroger sur un éventuel rapport de séduction.
Vous l'aurez compris : tout dans ma vie est - trop - sujet à questionnement, interprétation, remise en question.
Ce n'est pas faute de m'être déjà fait la réflexion, en me promettant de rectifier le tir... mais, chassez le naturel, il revient au galop ! Promis, je vais tâcher de me reprendre en main.

Sauf que je me demande si finalement au delà de"moi" qui suis compliqué ce n'est pas tout le reste du monde qui l'est également... Vivre seul, je n'y arriverai pas. Vivre en communauté (en groupe de plus de deux), je suis en train de passer l'âge. Il faut donc trouver un juste milieu. Mon niveau d'exigence dont je parlais l'autre jour, conjugué à (dans le désordre) mes activités, ma simplicité, ma timidité, mes envies, mes désirs, mes interdits finissent par me paralyser.

Je suis bourré de contradictions.

L'idée est lâchée.

J'ai envie de ça, mais je dois d'abord m'affranchir de mon éducation. Je redoute un changement de vie, mais mon principal désir aujourd'hui est de me rapprocher de MON AUTRE. Si je n'avais pas et des contraintes logistiques (temps, espace, argent) et ces put$*% de principes, je vivrais peut-être 2 ou 3 vies en même temps. Pas parce que ce que j'ai ne me suffit pas. Non. Parce que la vie file, parce que au cours de mes 27 premières années, j'ai rencontré des gens fabuleux, que j'aimerais pouvoir découvrir plus en profondeur. C'est presque un sentiment d'inachevé.

Il y en a que j'ai laissé filé. Il y en a trop d'ailleurs. Ludwig, Séverine, David, les Matthieu (oui, ceux là, je sais pas pourquoi je les collectionne), Charlotte, Vincent, Yann, Jeff, Geoffroy, Adrien, Céline, Sylvain, Laurence et sans doute prochainement les François, Adam, Samuel, Julien, Ludo, Sébastien viendront s'ajouter à la liste. Des copains, des copines, qui ont pris des chemins différents. Même si on se promet de rester proche, on en arrive à se voir moins, puis s'appeler moins. Et puis un jour, le numéro de téléphone change, et l'ami(e) disparaît. Aime & Scène et autre skailpe n'y pourront rien. Fessebouc en rattrapera tout au plus deux ou trois, qui viendront s'ajouter à la liste sans distinction.

Je réflechis trop. Quand j'y pense, je me sens chaque jour un peu plus vieux con.

C'est ça les relations humaines ?

[crédit photo : Julien Ratel "Now we are free"]

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