jeudi 4 décembre 2008

je bosse dans une boite moyenne âgeuse

Depuis près de 4 ans que j'ai été embauché dans ma boite les usages des TIC (technologies de l'information et de la communication) ont considérablement évolués.

Aujourdhui, j'utilise Netvibes comme page d'accueil de mon navigateur alternatif, je check mes mails all the day long, et je communique avec mes collègues chéries (oui, que des nanas, c'est plus fun !!) via la messagerie instantanée de la Maison ; alors qu'hier, j'utilisais les pages jaunes pour chercher le numéro d'un artisan, j'attendais patiemment le soir pour consulter mes courriers electroniques en 56k (ah, le forfait illimité 56k de chez Frite a moins de 15 €...) etc.

Mais voilà. Ma Boîte à moi, même si elle permet ces nouveaux usages là, bloque encore sur l'usage des réseaux sociaux. Comme beaucoup, elle pense que ça n'a aucune utilité.
Moi, je dis : dans ces conditions, retirons la machine à café de la salle de pause. Et puis fermons la salle de pause aussi, d'ailleurs. C'est vrai ! Ca n'apporte aucune valeur ajoutée au travail accompli par les collaborateurs... C'est bien connu. Et pourtant... Pourquoi faut il autant de temps pour que le monde professionnel adopte les usages domestiques, alors qu'il est souvent précurseur dans moulte domaines, dont celui des moyens de communication ?

Oui, j'ose donc clamer haut et fort mon coup de gueule :

STOP aux boycott professionnel de facebook !
(et fuck aux keywords des moteurs de recherche par la même occasion)

pourquoi pourrais-je accéder à V-i-a-deo et pas à Fessebouc ? (Via Deo = par Dieu ? ou Chemin de Dieu ?)

Pour ceux qui ne le savent pas encore, Facebook est bloqué par les filtres installés sur les proxy des entreprises politiquement correctes. ("Qui qu'à dit ça ? chez nous... une charte informatique politiquement correcte ? mouais... pas convaincu du tout !") Et rien n'y fait, pas même le fameux Netvibes, qui au bout de quelques jours ne se souvient plus de mes identifiants :-(

Alors, Messieurs les ange-gardiens de la sacro-sainte sécurité informatique, à l'heure du passage au tout 2.0 : Je vous le demande instamment : descendez de votre pied d'estale et débloquez moi ça, s'il vous plait !

mercredi 3 décembre 2008

Songe instantané...

Plus j'avance,
plus je grandis.

Plus les jours passent,
plus je muris.

Plus la fin de l'année approche,
plus j'ai envie qu'on se rapproche.

Serait-ce l'aube de l'accomplissement personnel ?...

jeudi 6 novembre 2008

Success Story


Que se passe-t-il ?
Mais... Mais... Que vois-je ?
Que me vaut cette popularité si inattendue ?
Plus de 300 visites en moins de 2 semaines... En ce qui me concerne, jamais une telle audience
n'avait été atteinte.
Je tairai le nom de l'espace visité, là n'est pas le propos. (Fred P. : no coment ! LOL)

Je me demande bien ce qui peut intéresser les visiteurs... Les photos suggestives ? Les réponses aux questions "calibrage de bétail" ? ou encore le "chercher les erreurs" comme si on allait pouvoir trouver Charly au détour de la page...

Non, sincèrement, ça montre à quel point c'est la crise dans les relations sociales...
même si ça fait du bien à l'ego toutes ces chaudasses en chaleur qui viennent baver ! Mais oups... Je m'égare...

Eh Patate !


Parce que les "Coooonnnnards" "bande de cooooonnnards" et autres "Dans ton cul !" sont has been ; j'ai décidé, après consultation de moi même, et à l'unanimité, de sortir du placard une ultime interjection qui - je l'avoue - me manquait depuis quelques temps... J'ai nommé la formule désormais célèbre :
Eh patate !
que vous aurez à coeur de prononcer " èèèèèèhhhhh pataaaaaat' !!! "

Voilà vous savez tout : exit donc les insultes passe partout. Dorénavant, dans une situation de conflit d'opinion ou autres, regardez bien votre interlocuteur, fixez-le même, dans les yeux, et lâchez lui l'ultime expression qui lui clouera le bec, tant la surprise d'être ainsi renvoyé dans sa chaumière sera grande !

Succès garanti. On en reparlera...

[Crédit photo : bipsblog.com]

lundi 27 octobre 2008

Merde à la crise !

En plein marasme économique, j’aime me poser en observateur.
Il y a un tel décalage entre les couches de la société que j’en reste pantois. Je m’explique.

La semaine dernière en salle de pause.
Quelques collègues sont là à discuter – évidemment du chaos qui secoue les bourses mondiales actuellement – et voilà que l’une d’elles se met à dire que de toute façon, ça ne nous touchera pas. « On est pas une banque » ose-t-elle lâcher… Oui, mais ce qu’elle omet, c’est que nous aussi, nous empruntons… Bref, on ne rentrera pas dans les détails, mais visiblement certains de mes collègues me laissent la vague impression qu’ils habitent au pays de Candi !

Une quinzaine de jours auparavant, en réunion au siège à la capitale.
Au milieu de directeurs des risques des filiales régionales, l’inquiétude gagne… Que va-t-il ou plutôt que peut-il se passer dans les prochains jours, vu que personne n’ose risquer un pronostic. Quand Dexia et Fortis Banque sont dans le gouffre, ou au bord, on voit mal comment ça pourrait s’améliorer… Mais c’était sans compter sur notre super héros national et ses z’amis européens qui – in extremis – décident d’engager moultes fonds publics pour sauver les banques de la faillite. Sans garantie aucune. Sauver les économies des petits porteurs, ça c’est la version officielle. Sauver les fortunes investies en titres boursiers, ça c’est davantage la véritable raison à mon goût… Bref.
A cette réunion de grands directeurs, on nous improvise au pied levé un petit point sur la crise « financière » du moment. Et les perspectives ne sont pas roses, mais « nous, on a limité la casse… »
N’en déplaise à certains, quand Lehman Brothers tombe, ma boite en laisse aussi pour quelques centaines de miliers d’euros. C’est ça aussi la globalisation.
En résumé : l’orage gronde, et tout le monde fait le gros dos, en espérant que ça passe vite…

Retour en salle de pause, ce matin.
Etat des lieux : la crise s’est propagée à l’économie dans sa globalité. On entend parler ci et là de plan social, de licenciements, de chômage technique, de congés forcés. Mais chez nous : toujours rien. Chacun se sent protégé. La crise, elle n'est pas chez nous. Et pourtant, en y regardant de près, la production ralentit. De façon importante. Mais visiblement, mes collègues trop occupés dans leur dossier, n’ont pas jeté un œil aux derniers chiffres…

Et puis, ce week-end, au hasard des rencontres au cours d’une soirée de fous, un conseiller en gestion travaillant sur des produits retraite me rejoint dans le fond de ma pensée.
1er point : nous, les français, vivons au dessus de nos moyens. Comparativement à nos parents dans les années 70, nous allons davantage au resto, au ciné… et avons des budgets supplémentaires non négligeables : communication et média (merci Internet et le portable !). Difficile dans ces conditions de joindre les 2 bouts.
2e Point : les salariés en CDI s’imaginent intouchables. D’une façon générale, on a trop peu tendance à remettre en question nos compétences et qualités. On devient donc de moins en moins efficaces, comme si on ‘’s’encroûtait’’. Comment alors oser imaginer que les licenciements puissent nous toucher avant même que les directeurs et autres PDG n’aient prononcé les mots fatidiques ?
3e et dernier point : mes comparses sont de moins en moins au fait de l’actualité. Je travaille pourtant dans une société ou la fraîcheur de l’information a toute son importance. Il n’empêche, la plupart de mes collègues s’en tiennent aux journaux de David et Laurence… et ne cherchent pas à confronter leurs sources. C’est dommage et surtout contre-productif parce qu’initier un débat avec eux tourne vite à vide…

Mardi dernier, j’ai dîné avec un ami dans un resto aux prix très doux, et connu dans la région. Peu de clients. Trop peu. La crise ? Peut-être. Peut-être pas. Jeudi fin d’après-midi, passage en ville. Du monde dans la locomotive de la rue des Grandes Ecoles, mais sans plus. Et j’en passe…

De tout cela, un drôle de sentiment monte en moi… Et si finalement la populasse était en train d’adresser un message sans destinataire précis, mais un message lourd à porter ? Comme une envie de dire : « Merde à la crise ! ». Sauf que je ne donne pas 2 mois pour que je vous rapporte l'exemple typique de réduction de personnel, même dans ma "super-société", où on a "même pas été touché !"
CQFD

vendredi 26 septembre 2008

Qui me l'offre ?


"Il arrive bientôt..."
Et moi je trépigne d'impatience à l'idée de pouvoir enfin mettre en retraite l'innommable 6230i...

Le N96 sera disponible en octobre chez SFR peut-on lire ici ou là. En y regardant de plus près, on peut s'apercevoir que SFR voit son catalogue promo du moment aller jusqu'au 7 octobre. Il y a donc fort à parier qu'SFR lancera l'opération au 8 octobre 2008...
A quel prix ? Avec quel gamme de forfaits ?
Et aussi... dans mon cas... renouvellement Neo2 chez BouyguesTelecom ou nouveau client SFR ?

Et surtout... QUI VOUDRA BIEN ME L'OFFRIR ??? :-)
[credit photo : realgeek.com]

mardi 23 septembre 2008

Quand la tempête menace


Ne vous est-il jamais arrivé de vous retrouver dans une situation délicate alors même que cela semblait improbable au départ ?
C'est ce qui se passe là exactement.
J'y suis.
Je marche sur le chemin, étroit certes, dangereux sans doute... Mais des kilomètres sur des chemins de randonnées, j'en ai parcouru des dizaines, pour finalement ne plus avoir peur.

Ces dernières semaines, le chemin devient un peu flou. De plus en plus de bifurcations se présentent devant moi. J'hésite. D'habitude, il y a une petite pancarte indiquant où le chemin mène. Mais là, rien.
heureusement, le chemin principal reste à peu près visible. Mais je finis parfois par me demander si c'est bien le bon, et le manque de sommeil ne fait qu'altérer mes choix.

Plus j'avance, et plus se profilent au devant de gros nuages. Et pourtant, plus question de faire demi tour ! Il faut "assurer".
Et puis l'orage gronde, et là "tout bascule" : j'ai jamais eu connaissance, encore moins conscience d'un hypothétique orage. Que se passe-t-il ? Qu'est ce que je peux faire pour me protéger ? La réaction primaire voudrait que je fasse le dos rond, et que j'attende que ça passe ; voir même que je batte en retraite. Mais je suis d'un genre bagarreur et ne baisse pas les bras.

Sauf que...

Je n'ai ni abri, ni protection, et je me prends la foudre en pleine face.
Je l'ai vu arriver, longtemps à l'avance, depuis le temps que je marche ! Pensez-vous...
J'ai pris le risque de me retrouver dans le tumulte.
Déjà le soleil brille partout autour et il fait chaud, mais moi, je me prends le grain !

Il ne me reste plus qu'à patienter comme un chat mouillé par la pluie, que je sèche. Que les traces de cette "traversée du désert" s'estompent, et finissent par disparaître. Même si déjà, tout autour de moi, les choses reprennent leur cour, les oiseaux chantent à nouveau, les animaux resortent ; moi, à cet instant là, je me sens seul...

Désespérément seul.

[Crédit image : Vderam de FlickR]

mardi 16 septembre 2008

même boîte, nouveau job !

Une fois ma première semaine de septembre traditionnellement consacrée à une virée au Pays Basque, l'heure de reprendre le chemin du bureau sonne.

Cette année, cette heure-là a sonné différemment.

Après une candidature longuement murie, des entretiens atypiques avec les responsables de ma boîte, une réponse positive plus que suprenante, suivie de multiples tractations pour régler l'aspect logistique de la "Chose", me voilà dans de nouvelles fonctions : j'endosse le costume de Contrôleur Permanent.

Titre pompeux.
Poste à géométrie variable.
Nouvellement créé.

Et voilà que je dois en prendre les rennes pour (ra)mener ma société et les collaborateurs qui la composent sur les routes du financièrement et juridiquement correct.
Lourde tâche.

Quelques semaines de partage entre mes anciennes et nouvelles fonctions (ça, c'est la spécialité dans ma boîte !) et début octobre je démarre mon temps plein. Plein de projets en vue, une organisation à régler au plus juste, tant les sujets sur lesquels je dois travailler ont la même importance.

Quoiqu'il en soit, je me retrouve curieusement assez observateur de ma fonction. Je sens comme une nécessaire prise de conscience des responsabilités qui me sont confiées, m'obligeant à une certaine réserve sur les dossiers chauds dans ma boîte. Out les potins, les "on dit" et tout ce qui ne touche pas à ma "Chose". J'ai besoin d'énergie pour mon nouveau poste !
Fini la Gestion commerciale, les clients qui rechignent parce que les taux augmentent, les querelles de "j'ai assez de courrier, je peux plus en prendre", etc... Finie aussi les collègues de bureau avec qui tu peux plaisanter. Finie aussi les oeillades à Vero. Les taquineries de Nono. Les yeux levés au ciel pour l'innaction de certains...

Aujourd'hui, dans mon bureau, si Virgiiiiiiiin ne crachait pas le son en sourdine, on entendrait les camions au dehors sur l'avenue et... les mouches voler !

Changer de job, c'est aussi changer d'environnement de travail... Et finalement, c'est peut être ça le plus difficile !

Vite un coup de "Don't worry be happy !" et tout ira mieux.

mardi 29 juillet 2008

Allo Pacabobo, allo mon pc il est KO...


Vous avez - un - nouveau message !
Aujourdhui... à 14h40...
"Oui, Bonjour, c'est Marie Amélie (une très bonne amie, je taierai sa véritable identité pour préserver son anonymat)... J'ai un soucis avec mon ordinateur ! Il m*#$@* complètement ! J'ai installé le logiciel XXX et depuis... et bien mon anti-virus ne tourne plus, je n'ai plus de connexion internet... Bref, je suis désolée de te déranger, vraiment ! [rajoutes-en encore, des fois que je n'aurai pas compris] Je sais que tu es au travail... mais... [petit silence laissant comprendre qu'il y a une très grande gène] ... je ne sais pas si tu peux passer ce soir... Ce serait bien... Parce que là ça marche vraiment plus et je ne sais pas quoi faire... Je te laisse... [re-soupir de gène] Bon après-midi... Merci à toi. [ Quand même, c'est la moindre des choses LOL]"
Evidemment, quand je raccroche d'avec mon assistante virtuelle, je ne peux que me désoler... Une fois n'est pas coutume, je vais donc accourir dépêtrer Marie-Alice qui appelle son pseudo-sauveur à l'aide. Parfois, je me demande bien ce que serait ce monde sans ce Moi salvateur des situations technologiques les plus complexes...

Et je me dis que finalement, ça tournerait quand même.

Vivement les vacances, que je coupe mon téléphone :-S

(Crédit Photo : Misja Klimov)

vendredi 25 juillet 2008

vive les grosses journées de chaleur...

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas... Les évènements s'enchainent.

Pour résumer :
Je change de job très prochainement : chouette, mais pas de boite... Une réponse faite à une offre d'emploi en interne le dernier jour de la période de candidature (et sans doute aussi ma bonne prestation en entretien) me hisse finalement un (large) cran au dessus de mes fonctions actuelles : je deviens contrôleur permanent, rattaché à direction de l'organisation et des risques.
Pour l'aspect logistique : je vais devoir donner de la tête pour 2 pommes, la mienne et mon futur remplaçant, jusqu'à mes vacances mi août.
Début septembre à mon retour, je rattaque par la Convention du personnel, et un mois de mi temps à cheval sur mes 2 emplois pour continuer à tuteurer mon double.

Oui mais voilà, les choses ne semblent pas si lisses qu'elles en ont l'air.
A 3 semaines du début de mes congés, les projets de vacances sont très flous. Trop pour que ces 3 semaines rêvées sous le soleil estival comme l'aboutissement d'une grosse année de boulot, se déroule comme un tapis. Ma tête est bien pleine, mon coeur serein. C'est déjà ça.

Sur le plan professionnel, je dois faire un trait sur mon étroite collaboration avec Véro, je n'ai en effet pas le droit de la prendre comme assistante particulière, même si ç'aurait été avec beaucoup de plaisir. Elle restera à la Gestion Co, tandis que je migrerai vers la DOR, à l'autre bout des bâtiments. Ce sera dur.
Pour elle, comme pour moi.
J'avais pris goût, sans m'en apercevoir à nos rires étouffés, notre complicité dans le travail, notre soutien mutuel dans le travail au quotidien. Et de fil en aiguille j'ai fini par la considérer comme une amie à qui on peut se confier, à une maman puisqu'elle avait tendance parfois à me prendre pour son gamin... ;-)
Je vais regretter cela. Vraiment.
Je dois également accepter le départ de ma bretonne de collègue adorée Solenn, mi septembre, vers d'autres contrées plus instructives que l'encaissement des chèques qu'elle accomplissait quotidiennement. Et là, plus question de dire : "Solennnnnnnnnnn, tu viens prendre un café ? J'arrive pas à m'réveiller..."
Et puis il y a le lot de tous ceux qui pour diverses raisons ont fait leur temps à Poitiers et décident d'aller voir ailleurs si l'herbe y est plus verte... Tous cela aussi me laisse un peu orphelin. François, bientôt peut-être Antho et tous les autres.

Dans ma vie perso, quelques soucis logistiques viennent jouer les troubles fêtes mais j'espère avoir leur peau. Le départ précipité de Denis, le dilemme entre ne pas dépenser trop et voir régulièrement ma moitié ne sont pas fait pour arranger.

Et pourtant. Le soleil est bel est bien au rendez-vous de cet été 2008. Quelques chiffres ?
34°C cet après midi dans mon bureau en open-space.
5 personnes dans 20m².
2 ventilateurs qui brassent de l'air chaud.
1 personne à l'hygiène corporelle plus que douteuse.
39°C dans la voiture à 18h15 quand je quitte le bureau.
2 x 1,5 L d'Evian liquidés dans la journée, quand la dose habituelle oscille entre 1 et 1,5L.
Je m'arrête là...

Quelles orientations donner alors pour une rentrée de septembre sereine et apaisée ?
Sont envisagées :
- une "collocation Business" avec un/une salarié en déplacement à Poitiers quelques jours par semaine ?
- une activité secondaire régulière ?
- un équilibrage logique avec mon nouveau salaire ?
- la reprise de l'entrainement de sport dès fin août ?
- un déménagement mi novembre ???
Tout reste à explorer.

Je formule juste 3 voeux. Celui de pouvoir voir les amis que je n'arrive pas à voir le reste de l'année : Vince, Diego, Vincent l'ex poitevin... ; pouvoir maintenir ma semaine de congés à Biarritz début septembre avec les copains de Toulouse, et fêter mon anniversaire en étant heureux de ce qui se passe dans ma vie. J'y tiens.

credit photo : Century_boy_too

dimanche 13 juillet 2008


Mercredi 22h. Le téléphone sonne. Jamais je ne pense aux gendarmes. Ni même à l’hôpital.
Le téléphone sonne, comme très souvent en ce moment.
Pour un oui, pour un non. Je décroche.
Mum au bout du fil.
« - Pascal ? »
La voix est grave. Calme mais grave.
En l’espace d’un instant, je comprends que c’est sérieux.
Qu’on ne plaisantera pas cette fois-ci.

Denis.
Mon cousin.
30 ans.
Emporté, dans l’exercice de ses fonctions.
Il laisse 2 enfants. Une femme. Un frère, des parents. Désemparés.

Lui s’est envolé…

Je raccroche.

J’étais assis mais je comprends à ce moment là le sens de l’expression « avoir les jambes coupées ». Le choc est brutal. Alors même que je prenais conscience il y a encore quelques jours que je ne prenais pas le temps de VIVRE ma vie de FAMILLE, et délaissais mes amis, la Vie me rappelait à l’ordre violemment. En arrachant un de mes proches.

Mon cousin, que j’appréciais, même si nos vies avaient pris des directions différentes, avec qui j’avais partagé nos conneries de gamins. Mon cousin, que j’avais – un temps – trouvé un peu rapide en ayant eu deux bouts de choux alors qu’il s’assumait à peine, celui-là même qui bien qu’ayant donné du fil à retordre à ses parents à l’adolescence s’en était plutôt bien sorti au final… Il partait sans crier gare.

Et moi, je suis là, comme un con sur mon canapé, à gober.

Les larmes pointent. Les sanglots suivent. Les sentiments fusent, dans le désordre.
Injustice, Colère, contre la vie, contre la terre entière, contre moi. Incapable de bouger. Envie de crier ma tristesse. Les mots ne me viennent pas. Aucun. Ou tellement désordonnés, que je ne peux clairement les ré-exprimer.

Besoin de partager ma peine, trop lourde. L’ordinateur, pourtant à porter de main, n’a curieusement pas mes faveurs. Je lui préfère le silence d’un SMS.
IL répondra présent quelques minutes plus tard.
IL m’aidera à envisager une nuit courte.
IL a le don de me soulager.
IL a l’humilité que je n’osais même pas imaginer.
IL n’est pas là, mais le sera quelques heures plus tard.

De Denis, les souvenirs sont déjà un peu empoussiérés, mais qu’importe. Je garderai à jamais ces rires partagés les soirs d’été, attaqués par les moustiques, autour d’une table de camping, jouant au Monopoly à la lueur de la lampe à gaz…

Adieu Denis, où que tu sois, je ne t’oublierai pas.

(Image Copyright : Yann Renoult/FlickR)

dimanche 29 juin 2008

Coup de coeur musical : TUNNG


Un coup de coeur de fin de semaine de vacances...

Comme un appel à repartir de suite, à faire demi-tour alors même qu'on est pas encore revenu au point de départ, au coeur de la toumente quotidienne.

C'est comme une promesse de repartir.

Sans conteste LE morceau de MA SEMAINE DE CONGES !

Au volant de Titine 2008 v1.0, sur la route de mon retour bordelais, une découverte toute fraiche : le groupe Tunng avec l'extrait de leur album Good Arrows, et notamment l'excellent titre Bullets

Merci Virgiiiiiine Raydiiiiiio

copyright illustration : www.amazon.fr

dimanche 17 février 2008

Qui dit mieux ?


Trouver un endroit où dejeuner à 14h30 en terrasse, au soleil, à l'abri du vent, un dimanche... C'est chose faite, au bord du canal st Martin !

samedi 16 février 2008

Concert : c'est bon !!!



Ça, c'est Zazie, et c'est ce soir à la Cigale.
(Même avec 39°C de fievre !)

Humeur de la nuit

0h et des patates... Paris 11e, au Léopard.

Ça mixe bien. Moi aussi ça bouge à l'intérieur, ça baigne... Faut dire que la fièvre qui me tient depuis cet aprem' me nique bien de partout ! 16 cent 64 et smirnauf font un cocktail détonnant.

S., où sont les clés ? Je suis en pleine hallu, je subis un détriplement de personnalité au moins !
Priez pour moi, que je rentre sans avoir chuté dans la fièvre alcoolique...

jeudi 14 février 2008

Interdit et pourtant si bon !

19h04, gare d'Angoulême ; fin de 48h de RTT. Retour à la réalité, en terre poitevine...

Je monte dans la rame du tégévé. En route pour 45 min.

Zut, je suis monté dans la 16 et pas la 15... une rame de train à traverser, et je pourrai me poser. Avec ce torticolis que je me traine depuis ce matin, je n'ai qu'une hâte me poser chez moi... même si on est le jour de la St Valentin, je vais devoir accepter l'idée de me retrouver seul ce soir...

En traversant la voiture 16, je me dis que je ferai mieux de me poser à la première place disponible. Tiens, là, dans le carré de milieu de voiture, un mec seul. Un quoi ? Un mec ? Non pas un mec lambda : LE mec ! Ouha, ok, j'ai de la fièvre, ok je suis naze depuis quelques jours, ok j'ai pété ma lentille ce matin, m'obligeant à remettre mes lunettes trop légères qui n'en finissent pas de tomber de ma tête, mais ce que je vois et belle et bien la réalité !

On est le 14 février. En plein hiver.
OK, il fait beau depuis près de 10 jours.
Mais c'est même pas de l'autobronzant qu'il a sur la gueule, je l'aurai de suite vu !
Bronzé à point, les joues mal rasées comme j'aime, des cheveux super courts, une gueule d'ange, une bouche à BIIIIPPP ... IL EST LA, devant moi, faisant mine de s'être assoupi !

Je rêve ! Non, je ne rêve pas. Même Michael Scofield peut aller se rhabiller. (bon, ok, non, il peut rester, c'est bien parce que c'est lui !)

Et là, incapable de l'ouvrir, je reste pantois, comme un con à le regarder même pas discrètement.
Il ouvre les yeux, me voit le dévisager, me sourit. Complaisance parce qu'il a vu qu'il me plaisait ? Sourire pour me faire cesser immédiatement mon scotchage ?

Lui faire du pied ? mes pompes sont destroy, à l'image de comment je suis fringué aujourd'hui. A des années lumières de ses mocassins blancs fashion.
Lui dire franco que j'irais bien faire un tour aux toilettes avec lui ? Je me connais plus glamour.
Lui sortir mon sourire n°4 "tu me plais, mais tu ne m'attraperas pas comme ça" ? euh... pas la force d'assurer après...

Quelques SMS échangés, les conseils qui fusent : "coince le", "profites en", "ramène le moi!" (=> Dim' : jaloux !!!), et... ET VOILA QUE LE CONTROLEUR SONNE l'arrivée : "Poitrou - Poitrouuuuu.... 2 minutes d'arrêt..."

Moi je n'ai qu'une chose à dire dans ce cas là : un gros Peuffffff.

Alors, oui, j'ai pas assuré question drague. En même temps, lever un mec dans le TGV un jour de St Valentin, on va croire que je suis affamé et pourtant, j'ai ce qu'il me faut ! Mais ceci est une autre histoire...

Pour l'anecdote, je remercie mon ancestrale NOKIA qui n'a pas rendu l'âme durant le périple, et qui - une fois n'est pas coutume - a assuré graaaaaave ! (lui...) (oui, il est toujours en service, non, je ne lui ai pas encore retrouvé un remplaçant) et me permet donc de vous livrer un souvenir de ce voyage. Un (maigre) aperçu de l'objet de convoitise de mes deux yeux entiers ;-)

Il est formellement interdit de diffuser l'image d'une personne sans son consentement, même verbal. Soit. Si l'inconnu peut perdre son statut d'inconnu ici... Je prends le risque.

Se délecter du regard, c'est si bon... Et je ne pourrai m'empêcher de rappeler que c'est pas parce qu'on est au régime qu'on n'a pas le droit de regarder la carte des desserts. C'est dit !

dimanche 10 février 2008

Titine s'en va... et je deviens complice d'une meurtrière potentielle...


Samedi après-midi, 13h, rendez-vous au Marché de Gros de Tours, proche le Carrouf...

Tel était l'inscription que j'avais portée quelques jours auparavant sur un petit papier. L'acheteur potentiel ne pouvait venir jusqu'à Poitiers. Soit. Je monte. Tours, c'est joli, et puis...

J'arrive avec mon quart d'heure de retard, le client regarde, observe, teste les options, fais son tour et rend son verdict...

- Combien ?
- Mais le prix annoncé, M'sieur ! Après, il vous appartient de me faire une proposition...

Après quelques discussions, l'affaire est conclue...

Mardi, je remettrai les clés de Titine à une gamine de 18 ans, détentrice de son permis depuis seulement 2 semaines.

Titine, c'est un tempérament routier, c'est des nerfs, une excellente reprise, un agréable toit ouvrant électrique, des sièges velours confortables mais trop chaud en été, une climatisation automatique réglée au demi degré près, mais Titine, c'est aussi ma première voiture à crédit, noire brillante, discrète mais sensuelle, presque sexy, et surtout...
une vraie Lionne à mon image, avec ses 110 chevaux qui vrombissent sous le capot à peine je lui donne son impulsion...

C'est donner de la confiture à des cochons ? ou c'est mettre une arme entre des mains innocentes ?

Je me demande si je fais là une bonne affaire...

Bonne route titine, et longue vie à toi !

mercredi 16 janvier 2008

[MOBILE] Doucement, ça se précise...

Après des semaines d'indécisions, la consultation de mon banquier in cervilus (ça ce dit ça ?), j'ai fini par retenir quelques modèles dont les fonctions sont radicalement différentes...
1er : Blackberry 8310 en attendant que les operateurs de téléphonie se réveillent (Bouygues Telecom en 1er !!) et
proposent à tour de bras des mobiles gérant outre la 3G le WIFI !!! avec le BlackBerry 8320 par exemple...

BB 8310

2e : Nokia N81 8Go
Parce qu'on n'oublie jamais ses premier amours...

n81-8gb

3e : Sony Ericsson W910i : coup de coeur pr la musique ;-)

SONY-W910-NOIR-20

Alors : Which one ?

mardi 15 janvier 2008

*-*-*-*-*-* FLASH INFOS *-*-*-*-*-*

TWITTER...
Faudrait que je m'y mette : le potentiel de ce mode de communication a l'air énorme, c'est flexible (comme moi), et multimedia : de fessebouc aux plate-formes blog, en passant par le mobile, le net, l'email... bref : le bonheur technologique ;-)
A SUIVRE...
UN VRAI BLOG - SITE
Pour lâcher mes idées, deverser mon mauvais esprit ou tout simplement y apprecier le silence de l'âme.
Non, parce Que MSN Live, c'est bien joli, mais à mon âge, j'ai du mal à me contenter du ficheur-praïece de microcrotte... [Edit: http://totocroc.spaces.live.com]
Vos avis éclairés sur la question m'aiderait je pense a faire mon choix.
A SUIVRE AUSSI...
2008 : et UN VRAI TELEPHONE MOBILE qui colle à ma personnalité ?
Oui j'avoue, j'ai honte de mon mobile depuis plusieurs mois. LA CHOSE - destroye a souhait, dépourvu d'environ 20% de sa peinture, cabossé au dos, rayé sur l'ecran, et crachant 10 fois plus de décibels que ce qu'on lui demande - traine partout avec moi. Du fond de ma poche de jean's à celle de mon sac à dos quand je vais à la piscine, il m'accompagne fidèlement, quand il ne décide pas de me lâcher à 10h du mat' au bureau alors que j'ai laissé le chargeur au terrier...
NON, vraiment, mon nokia 6230i a le droit à une retraite bien méritée après plus de 2 ans de bons et loyaux services, et ce malgré 4 passages au SAV... Mais...
La question demeure : quel mobile peut le remplacer ? DOSSIER A SUIVRE TRES VITE
2008 ET SES PROCHAINS CHANGEMENTS
Nouvelle année depuis quelques jours. Envie de changement.
2007 aura été l'année de l'envie, sans concrétisation. enfin, si, mais pas sur tout.
2008 devra être - sera - l'année du changement. Professionnellement.
Qu'on se rassure, les pages se tournent mais racontent la même histoire... Il ya juste parfois de l'action ! Sinon, qu'est ce qu'on se ferait chier... LOL
AFFAIRE A SUIVRE, après tout on est dans les soldes, non ?
FIN DU FLASH INFOS

I now walk into The Wild

Un matin avant d'aller au boulot.
Les yeux pas très bien ouvert.
Les oreilles vaguement tendues vers ce que la chaine hifi crache de sa chronique cinéma de la semaine.
Message reçu. Record : "into the wild est LE film du moment à voir ! un depaysement total, un jeune diplômé qui remet toute son existence en cause pour exister par lui même, en quittant la civilisation dans l'unique but de se rapprocher de la nature"... Stop record.
Et puis les jours passent.
Mais dimanche une envie subite d'aller m'enterrer dans une salle obscure le temps de quelques heures. Le temps de rêver à autre chose.
Un rapide tour sur le net va me permettre de faire mon choix.
[Mode restitution] "Into the Wild est LE film du moment à voir !..." [fin du mode restitution]
Un coup d'oeil sur la Bande Annonce, des yeux qui pétillent à la vue des images. Et un spectateur de plus ! Un.
Bon pour faire court :
Une belle histoire, qui sent le vécu, et pour cause ; un scénario qui curieusement pourrait devenir la vie de pas mal de gens que je connais, tellement la vie va vite, et qu'il est difficile parfois de suivre son rythme. Christopher McCandless, alias Chris Supertramp (pas mal, la supercherie !) en jeune diplômé est tour à tour incompris, renfermé, obstiné, mais aussi maladroit et emouvant lorsqu'il comprend qu'il ne peut survivre qu'au détriment de ce que la nature nous donne...
Même si l'intrigue traine un peu en longueur parfois, et malgré les rebondissements dus aux flashbacks qui aide à décoder la psychologie du personnage principal, Cette leçon d'humilité a finalement reussi à me rendre tout calme, tout calin ce dimanche soir alors que la pendule annonçait fièrement 1h04 à la sortie de la séance...
J'y mets 13/20.



samedi 12 janvier 2008

l'ADSL en dégroupé, sans les mains !

Enfin re-branché au monde...
Quelques jours sans le net font le plus grand bien, mais quand cela se met à durer, le calme laisse place à l'impatience, comme un gamin attend le passage du Père Noël...
Après le raccordement de la ligne chez FT (fera l'objet d'un billet à lui tout seul...), la commande chez Frite (après que Noeuf Telecom qui remportait pourtant tout mes suffrages ait décliné ma demande, arguant que la TV chez moi ça ne fonctionnerait pas...), l'attente patiemment du déroulement des très connues étapes de raccordement :

activation free

Quelle ne fut pas ma stupeur de voir :
la ligne ADSL dégroupée activée (donc plus de téléphone fixe, ni même de bas débit de secours à 4kb/sec... lol)
L'envoi de la box programmée pour on ne sait pas trop quand...
et donc, que je ne pouvais profiter de mon accès juste à cause du personnel de Frite qu'à un peu trop fait la fête pour le 31... (Mais non, euhhhh ! Ils ont juste du retard, du à leurs inventaires de fin 2007... comme d'hab' j'ai le chic !)
Eureka !
A force de chercher le moyen de me connecter sans même avoir reçu la freebox, et me voilà à paramètrer mon modem routeur linksys (pourtant relégué au placard il y a presque 2 ans...) dans l'attente de la tant désirée BOX... CA FONCTIONNE donc, et même sans le GRAAL, et alors même que je suis dégroupé total !!! Qu'on se le dise...
Me revoilà, et j'ai plein de choses à dire !