lundi 29 octobre 2007

Et si demain...

Et si demain était le premier jour d'un nouveau commencement... ?
D'heures en heures, je sens le vent tourner... le Mistral laisser sa place à la tramontane.
Changement de direction probable, le premier j'espère d'une longue série...
De Poitpoit Sud, je mettrai le cap vers Poitpoit Est un peu avec la peur au ventre comme celle d'un enfant qui fait sa première rentrée en CP...
Et si demain n'était finalement qu'une des conséquences d'un long chemin fait sur moi... ?

vendredi 12 octobre 2007

Doucement....

Tant de choses à faire !
  • Un hypothétique testament à préparer parce que l'avenir peut s'arreter aujourd'hui,
  • un lecteur MP3 a étudier pr comprendre les secrets de touches qui ne fonctionnent pas (là pour faire beau ?),
  • un we parisien pendant l'Avent à organiser pour les 2 personnes que j'ai le plus cher au monde,
  • une voiture à mettre en vente,
  • une 2e (de voiture) à rechercher à acheter...
Doucement...
  • Des WE à prévoir pour revoir les z'amis auxquels je tiens beaucoup, en vrac : à Bordeaux (le plus urgent), à Toulouse, à Bruxelles, à Valenciennes-Lille, à Nantes, à Biarritz pour tenter d'entre apercevoir le fantôme de l'été dernier...
  • un appart à trouver dans l'immediat, et du coup, un déménagement à prévoir,
  • des candidatures à envoyer pour des postes au Sud, et du coup : un deuxième déménagement en vue...
  • un plan de carrière à faire obliquer par un passage à l'étranger
  • une envie d'apprendre le russe (parce que le chinois, c'est troooop duuuuuuuuuur)
Doucement...
  • une commande aux 3 Redoutes à passer, que je repousse depuis cet été,
  • des factures de 2006 à archiver, parce que bientôt celles de 2007 viendront grossir les rangs,
  • sans oublier de passer du temps, tout le temps qu'il me sera possible, avec mes proches : ma famille, mes petites nièces, mes parents qui se sont décidés à se mettre au Web, non sans difficulté, surtout quand Free leur livre sur un plateau une offre complète triple play in the middle of nowhere, alors qu'ils ne connaissaient jusqu'à présent du Web que le bruit de la porteuse du modem bas débit...
  • les magasins de fringues à aller explorer, déjà rien que pour le plaisir, et parce que je le vaux bien, et parce que j'en ai besoin, si je veux être un minimum présentable...
Doucement...
  • Une envie de vivre ma vie sans avoir à me soucier de... Mais j'y pense, oui !
  • => se renseigner sur le prix du repassage de mes chemises au pressing (au poids), histoire de m'alleger de cette rude tâche...
  • envie d'air pur, en altitude, au milieu des montagnes pyrénéennes,
  • envie d'air marin, d'ai iodé, parce que mes bols d'air dominicaux rochelais ne me suffisent plus,
  • et puis...
finalement... envie d'être heureux, de goûter aux bonheurs simples, tant que cela m'est permis.
Seul, ou bien accompagné.
Si possible sans galet...
Euh, je crois que j'ai vraiment besoin de repos, là...

jeudi 11 octobre 2007

La pensée du jour : 3e

L'hiver n'est pas encore arrivé...
Mais je sens l'arrêt maladie poindre...
ouille, ouille, ouille..

mardi 9 octobre 2007

la pensée du jour : 2e

la voici, la voilà... la pensée du jour !
un rhume que tu traine, peut te pourrir ton hiver
Non, mais franchement, où je vais chercher ça... hein !... Déçu
Je crois que je descends vraiment tres bas...
Please God, help me to elevate my spirit !

lundi 8 octobre 2007

la pensée du jour : 1ère !

Un mec qui se lache au lit, c'est un mec plus excitant à la ville,
sans doute parce qu'il est mieux dans ses baskets...

(je promets, je n'ai rien fumé, je sors juste d'une grosse journée...)

C'est quand on passe à la version ptit gars 3.0 ?

un orage ? un éclair de génie ? un coup de folie ? ou simplement l'acceptation de clôturer un chapitre ?...



Je suis preneur de toutes les bonnes raisons...

Butiner


définitions :

1. explorer (une fleur) pour prendre le pollen ou le nectar

(les abeilles butinent les fleurs)

2. recueillir (des éléments) par une recherche patiente

Synonyme: glaner

(les journalistes ont réussi à butiner quelques informations)

(dixit encarta)

Il me plait bien ce verbe... Même si nous ne sommes pas des abeilles...

lundi 1 octobre 2007

Flash back

1er septembre.
Biarritz, 0h30.
Samedi soir. Le Bô Bar. Un dance floor blindé. Du mâle partout, de la gazelle en déroute, Le DJ's se donne à fond dans son mix. La soirée - la nuit plutôt - s'annonce longue... Caliente. Le feu risque de prendre, contre toutes attentes, malgré mon galet poli par le temps, bien en place lui, près de moi.
Des regards qui s'échangent, des étincelles qui fusent de part et d'autres... Non, ce soir, c'est promis je reste sage. Le Perrier citron laisse place à un rhum-orange, puis à un deuxième. L'étage est très – trop - bondé, les charentais se font attendre, un détour au sous-sol s'impose. Là, l'espoir secret d'une situation improbable perce doucement dans mon inconscient. Je crois que j’ai envie de LUI. Deuxième œillade. Humm… J’accompli mon ouvrage et engage ma remontée dans l’arène aux fauves.
Les corps se déhanchent. Les langues se délient. Une flèche me touche. La sienne. Du point d’impact émane un parfum semblable à celui d’il y a un an. Semblable mais différent. On veut me faire croire que mon charme a agit… Officiellement, j’y crois peu. Intérieurement le bouillonnement se fait plus intense.
IL me plait.
J’ai envie.
Mon entourage ne permettrait pas une telle digression.
IL est accompagné.
Je suis accompagné.
Rien ne sera possible ce soir.
Fred, mon toulousain de pote, ne manque pas de marquer son territoire, et curieusement empiète sur mes plates bandes virtuelles. J’en déduis finalement qu’IL n’est pas accompagné. Moi je le suis bel et bien.

Et si… ?
Non.

Les charentais sont arrivés. L’ambiance est à la fête. Les amis, la musique, une dose d’inconnu. Douce alchimie, porte moi… voilà un p’tit bonheur comme je les aime.

Changement de lieu en vue. NOUS prenons rendez-vous pour la suite quelques mètres plus bas, au Caveau. La nuit ne fait que commencer. Une main en frôle une autre, tandis que le fond des yeux nous trahit. Le contact se renouvelle, plus franc. Je suis connecté… La surprise est grande, réelle, autant que l’air qui nous sépare… Voguer de l’un à l’autre, d’un galet à un aimant, sans faire de Choix fatal. Plan de guerre difficile à tenir, mais que je semble m’être imposé. Comme si la difficulté de la vie actuelle n’était pas suffisante…
Qu’importe, c’est les vacances.

Tandis que je réussi tant bien que mal à faire passer mon galet pour une proie potentielle auprès d’autres, je cherche à vérifier que je ne rêve pas. La descente au Caveau doit être efficace. Quelques secondes doivent suffire à m’assurer que j’ai rêvé. Pas envie non plus de me prendre la tête dans un jeu sans issue.
Quelques secondes.
Je n’ai pas rêvé. D’un coup, IL envoie tous les ingrédients. Ses yeux de braise, son sourire expressif, son assurance à me captiver, et sa simplicité ont fini par me rendre vulnérable. Je ne réponds plus de rien. Un regard, des mains qui se cherchent, son souffle dans ma nuque. Il se lance dans l’exploration de mes contrées, encore inconnues de ses mains frissonantes. Mon galet me revient pourtant en pleine face, la réalité avec ! Me laisser porter par la douceur de sa main dans le bas de mes reins, ou assumer la réalité grisâtre des mains qui me tirent en avant ? Mon corps perd toute sa polarité, et ne donne que du positif aux deux faces. On est proche du court-circuit. Voir plus, si l’alcool fait son effet. Moi au milieu, je ne comprendrais rien…
Alors, sans même réfléchir, je me laisse glisser vers mon galet… à contrecœur, c’est vrai…
Fred , lui, semble avoir tourné son attention vers d’autres territoires, faute de répondant. Et pour cause.

2h45. Les vapeurs d’alcool font toujours leur effet. Pourtant, mes neurones demeurent tous encore connectés. Ouf… Comme pour une célèbre marque de café, nos corps sont bien là mais nos âmes aspirent à s’élever au dessus de toute l’agitation nocturne du lieu… Je danse, enivré par les bits des tubes qui s’enchaînent.

3h. La nuit bat son plein. A l’écart de ceux qui donnent tout sur les rythmes endiablés, j’ai besoin de m’isoler un peu au calme.
IL est là lui aussi. Un regard. Un sourire. IL m’attire à lui. Non : je vais droit vers LUI. Qu’importe, le résultat est le même. Cible atteinte. Profusions des arômes. Explosions de saveurs. L’envie irrépressible de suspendre le temps. Un goût que je n’ai pas connu depuis longtemps. Suffisamment longtemps pour m’en délecter à cet instant présent. Don du ciel, ou sursaut du dernier souffle avant le cataclysme de rentrée ? Une chose est sûre : je suis conquis.

Les allées et venues permanentes nous rappellent à l’ordre, contre notre gré. Je ne connais presque rien de LUI alors qu’IL exerce déjà sur moi un pouvoir quasi sans borne. Il faut très vite redescendre. Là bas, les rythmes alors endiablés, me paraissent soudain fades. La foule l’emporte.
Tenter de suspendre le temps aurait été un échec.
Goûter le temps s’est avéré bien plus agréable.

Ce soir, je ne suis pas seul.
Un galet et un Prince.
Je suis reparti avec le galet. D’autres auraient choisi le Prince.
Ce sera pour une autre fois. Lundi peut être, s’il sait tenir parole…