mercredi 29 avril 2009

Expo "Le Petit Nicolas" : derniers jours...

Le Petit Nicolas (sorti droit de l'imagination de l’écrivain René Goscinny et du dessinateur Jean-Jacques Sempé) fête ses 50 ans et se dévoile pour encore quelques jours, dans les salons de l'Hôtel de Ville de Paris.

Une fabuleuse exposition, où j'ai pu contempler des planches originales, des esquisses, des manuscrits, ou encore des archives de l'enfance des pères de Nicolas.
Oui, le Petit Nicolas a ce petit quelque chose d'impertinent qui le rend si attachant. Encore gamin, je me souviens lire ses aventures sans tout comprendre, et non sans quelques difficultés eu égard au style littéraire. Ce n'est pas du premier coup qu'on arrive à lire des phrases qui font 4 lignes !

"Moi, je suis resté seul avec mémé, et elle m'a pris sur les genoux, et elle m'a fait poser l'avion sur la table, parce que je lui avais mis une hélice dans l'oreille et elle m'a demandé si je travaillais bien à l'école, si j'étais bien sage, ce que j'aimerais faire quand je serai plus grand, et si je voulais goûter les bonbons qu'il y avait dans son sac. Je lui ai répondu que je travaillais pas mal, que j'étais assez sage, que je voulais devenir aviateur et que si elle avait des bonbons, moi, j'en voulais bien."
Quelques années plus tard, une fois les bancs de l'école usés, j'ai eu envie de me replonger dans ces aventures, rigolotes, drôles à souhait, et récupérer cette part d'insouciance que j'avais quelques années auparavant, surmonté d'une imagination débordante. Imagination qui commençait à me faire défaut d'ailleurs. J'ai trouvé en Le Petit Nicolas un exutoire. J'ai retrouvé l'instant de mes lectures mon côté grand-gamin, gaffeur, ayant envie de plaire à Papa-Môman, mais pas le dernier non plus lorsqu'il s'agit de faire une connerie...
Pour revenir à nos moutons, précipitez-vous voir cette expo - gratuite, une fois n'est pas coutume - piquante, amusante, et finalement au ton bien plus léger que l'actualité dans laquelle nous baignons !

entrée gratuite,
Jusqu'au 7 mai 2009,
Hôtel de ville, Salon d’accueil,
29 rue de Rivoli, 75004 Paris,

Métro Hôtel de Ville
Tous les jours sauf dimanches et fêtes, 10 h À 19 h

mercredi 22 avril 2009

Soleil fragile

Ce matin, je reprends la route, et assiste au lever du soleil à l'instant...

Je (re)prends conscience de la fragilité de notre écosystème.

vendredi 17 avril 2009

Les "Juste cuits"


Retour sur un certain 14 février 2009

Voulant faire plaisir à mon +1, je m'étais mis en quête de recettes pas trop difficiles à réaliser, rapides à préparer mais épatantes ! Avouez que c'est toujours mieux de voir les yeux de sa moitié brillants de bonheur, à la vue d'un tel feu d'artifice de bonnes choses...

Pour le dessert, j'avais dans mes placards un livre de Christophe Felder "le Chocolat" depuis quelques mois que je n'avais pas encore exploré... J'ai choisi de lui préparer en 15 min maxi (+ cuisson) :

4 « juste cuits »

Ingrédients :
-3 œufs
-110 g de sucre semoule
-100 g de chocolat à 70% de cacao
-90 g de beurre
-35 g de farine
-1 cuil. à café de cacao en poudre
-1 cuil. à soupe de lait

Fouetter les œufs et le sucre sans les blanchir.
Hacher le chocolat et le faire fondre au bain-marie, puis ajouter le beurre. Bien mélanger jusqu’à l’obtention d’une texture lisse.

Verser le chocolat fondu sur le mélange œufs et sucre. Mélanger. Ajouter la farine, le cacao et le lait.
Beurrer et fariner 4 petits moules ou utiliser des moules souples.
Verser la pâte dans les moules et mettre 1h au congélateur

5 à 10 min avant de les sortir du congélo, préchauffez votre four à 210°C (th.7)
Mettre les moules presque congelés au four pendant 10 min en surveillant bien...
Sortir du four, laissez tiédir avant de démouler...

Eh oui, l'effet est saisissant ! Le secret réside dans le fait de placer les pots au congélateur avant de les faire cuire. Cela permet de ramener le cœur des juste cuits à une température très basse, et évite ainsi qu'ils ne cuisent trop vite... Astucieuse l'idée !

Pour ma part ils se sont démoulés sans aucun soucis, grâce à la farine. Il est important d'utiliser des ramequins ou des pots en verre sans rebords remontants (pas ceux de la célèbre marque de yaourts par exemple) sous peine d'avoir toute les peines du monde à démouler votre merveille toute fragile, car encore coulante à l'intérieur...

Bonne dégustation ! Mon +1 était ravi du résultat, moi aussi ; on s'est même permis une pause avant de les déguster, mais ceci est une autre histoire...

mardi 14 avril 2009

J-7 avant la descente...

Il parait que quand on prend du galon dans une boite, on monte dans les étages...

Chez nous, on descends au rez de chaussée.

J-7 avant le déménagement. Oh, je n'irai pas loin, juste en dessous de là où je suis à 3 m près. Un bâton de dynamite aurait fait le même résultat.
Je n'aurai plus le soleil.
Mais une pièce plus grande, que je partagerai avec le(la) futur(e) chargé(e) procédure et partenariats. Et puis un vrai bureau, pas une table en bois recouverte d'une feuille plastifiée grise. Il faut dire qu'on ne me donne pas n'importe quel bureau : ni plus ni moins que le bureau de l'ancien DRH, ex-numero2. Pour eux, c'est vraisemblablement une grande faveur, un témoignage de soutien à mon activité. Pour moi, ça ne changera pas grand chose.

J'aurai préféré ça :


Un jour, peut-être pas si loin, j'aurai droit à un tel espace propice au travail... et à l'esprit créatif !

[Crédit Photo : StudyJunkie]

mardi 7 avril 2009

tout va péter !

La semaine dernière, je rentre de voyage.
15 jours de bonheur, de rires, de dépaysement, de découvertes.

15 jours de linge. Ça, c'est de suite moins amusant.

Comme toute bonne ménagère de moins de 50 ans, je trie le linge, et commence à mettre une tournée en route. M. le Lave-Linge est âgé, déjà plus de 10 ans de bons (et loyaux ?) services. Au delà de 60°C, je dois surveiller qu'il n'ait pas trop de fuites, soit. A chaque lavage, je dois l'arrêter une fois qu'il est plein pour répandre sur le tambour l'assouplissant, gage de fraicheur une fois le linge séché. Soit.

Mais là, M. le Lave-Linge manifeste en silence. Alors que je mets le linge à sécher sur la Tour, je m'aperçois de sa petite farce. L'odeur évocatrice des embruns marins n'est pas franchement au rendez-vous. Pis. Des tâches ont survécu. Qu'à cela ne tienne, une bonne partie du linge repart dans le manège métallique de ma machine à laver Dinosaure... Et puis, quelques minutes plus tard, un flash. Ma main, d'habitude bienveillante à l'égard de la machine se fait questionnante : le flanc extérieur, d'habitude réchauffé par l'effort, se révèle être glacé. J'arrête tout, patiente une minute qui devient très vite trop longue quand j'imagine l'explication au linge sale...

M. le Lave-Linge ne chauffe plus. Il lave à froid. A froid ??? Moi, j'ai des fringues qui exige une eau à 40°, voir même plus... Ok, j'ai compris. M. le Lave-Linge veut sa retraite, sauf que je n'ai pas cotisé encore pour sa retraite anticipée.
Quelques heures plus tard, armé de tournevis dans une main, et téléphone dans l'autre, lampe frontale vissée sur la tête, je tente une négociation. Mais c'est tendu. Ce n'est pas quelques étincelles qui vont m'impressionner... Oui, mais voilà, fin négociateur, mais moins bon bricoleur, Monsieur L.L. va gagner la première bataille. A la mi-temps, il finit allongé dans le coffre de la 207 pour ma revanche, direction la Maison Mère.
Bilan : 6 tournées de linge de retard à faire chez Môman-papa dans le we, une résistance en pleine forme, mais un thermostat au plus bas de sa forme. Quand il faut chauffer à 40°, il dort. à 60° il se réveille juste. Mais à 90° il est en pleine forme.
Verdict : retraite anticipée acceptée.

Dimanche soir, justement. Je rentre les bras chargés de sacs de linge propre. A plier (Oui, Môman ne fait pas partie de celles qui aiment plier le linge de leur petit).
J'allume le pacapécé. Comprenez l'ordinateur ultra-portable dernier cri d'il y a 2 ans... et 4 mois. Garantie 2 ans, quand tous les autres modèles ne le sont qu'un an.
Le pacapécé est long à démarrer depuis qu'il a - lui - profité des 15 jours avec moi. Très long.
22h30, l'avertissement tombe : écran bleu ! Erreur système, carte graphique, ... Je connais tout ça, evidemment. Surtout : ne-pas-pa-ni-quer !
Ne pas quoiiiii ? Mais... c'est mon seul ordinateur, et je ne peux pas en changer ! Pas en ce moment ! j'entends la petite voix en moi me dire : "ce n'est riiiiiiiieeeeennnn, tu le sais bien, le temps pass', ce n'est riiiieeennn... Et soudaaaiiiiiiiinnnn..." Mouais. Allez, puisque c'est ainsi, cap vers les bras de Morphée.
Hier soir, rebelotte. Visiblement, Pacapécé a lui aussi décidé de demander la pré-retraite.

Mais à ce rythme là, tout est train de péter ! C'est qui le prochain ? Qui va payer ? Et combien ça va coûter tout ça ?

Finalement, dans la maison, c'est comme dans la "vré-vie" : c'est la criiiiiiiiise !

mercredi 1 avril 2009

dé-cal-qué

23h ici, 17h à mon horloge biologique...

Je suis décalqué.

Cette après-midi, c'est un appel quasi irrépressible de ma couette qui se faisait sentir. Et voilà que maintenant je la regarde comme un ovni...
Ajouter par dessus cette fatigue excessive, une tendance à voir le verre à moitié vide plutôt qu moitié plein, un manque indéniable de ma moitié, et vous obtenez un drôle de bonhomme zombi dans un appartement qui ressemble davantage à un appartement témoin cambriolé qu'à un appart sympa...

Si c'est ça partir en vacances...

Et dire que je ne LE vois pas ce we.
J'en connais qui vont devoir me prendre avec des pincettes.

Seul remède qui puisse valoir pour l'heure : essayer d'aller chercher Morphée. Je m'exécute.
Switch off.