jeudi 14 février 2008

Interdit et pourtant si bon !

19h04, gare d'Angoulême ; fin de 48h de RTT. Retour à la réalité, en terre poitevine...

Je monte dans la rame du tégévé. En route pour 45 min.

Zut, je suis monté dans la 16 et pas la 15... une rame de train à traverser, et je pourrai me poser. Avec ce torticolis que je me traine depuis ce matin, je n'ai qu'une hâte me poser chez moi... même si on est le jour de la St Valentin, je vais devoir accepter l'idée de me retrouver seul ce soir...

En traversant la voiture 16, je me dis que je ferai mieux de me poser à la première place disponible. Tiens, là, dans le carré de milieu de voiture, un mec seul. Un quoi ? Un mec ? Non pas un mec lambda : LE mec ! Ouha, ok, j'ai de la fièvre, ok je suis naze depuis quelques jours, ok j'ai pété ma lentille ce matin, m'obligeant à remettre mes lunettes trop légères qui n'en finissent pas de tomber de ma tête, mais ce que je vois et belle et bien la réalité !

On est le 14 février. En plein hiver.
OK, il fait beau depuis près de 10 jours.
Mais c'est même pas de l'autobronzant qu'il a sur la gueule, je l'aurai de suite vu !
Bronzé à point, les joues mal rasées comme j'aime, des cheveux super courts, une gueule d'ange, une bouche à BIIIIPPP ... IL EST LA, devant moi, faisant mine de s'être assoupi !

Je rêve ! Non, je ne rêve pas. Même Michael Scofield peut aller se rhabiller. (bon, ok, non, il peut rester, c'est bien parce que c'est lui !)

Et là, incapable de l'ouvrir, je reste pantois, comme un con à le regarder même pas discrètement.
Il ouvre les yeux, me voit le dévisager, me sourit. Complaisance parce qu'il a vu qu'il me plaisait ? Sourire pour me faire cesser immédiatement mon scotchage ?

Lui faire du pied ? mes pompes sont destroy, à l'image de comment je suis fringué aujourd'hui. A des années lumières de ses mocassins blancs fashion.
Lui dire franco que j'irais bien faire un tour aux toilettes avec lui ? Je me connais plus glamour.
Lui sortir mon sourire n°4 "tu me plais, mais tu ne m'attraperas pas comme ça" ? euh... pas la force d'assurer après...

Quelques SMS échangés, les conseils qui fusent : "coince le", "profites en", "ramène le moi!" (=> Dim' : jaloux !!!), et... ET VOILA QUE LE CONTROLEUR SONNE l'arrivée : "Poitrou - Poitrouuuuu.... 2 minutes d'arrêt..."

Moi je n'ai qu'une chose à dire dans ce cas là : un gros Peuffffff.

Alors, oui, j'ai pas assuré question drague. En même temps, lever un mec dans le TGV un jour de St Valentin, on va croire que je suis affamé et pourtant, j'ai ce qu'il me faut ! Mais ceci est une autre histoire...

Pour l'anecdote, je remercie mon ancestrale NOKIA qui n'a pas rendu l'âme durant le périple, et qui - une fois n'est pas coutume - a assuré graaaaaave ! (lui...) (oui, il est toujours en service, non, je ne lui ai pas encore retrouvé un remplaçant) et me permet donc de vous livrer un souvenir de ce voyage. Un (maigre) aperçu de l'objet de convoitise de mes deux yeux entiers ;-)

Il est formellement interdit de diffuser l'image d'une personne sans son consentement, même verbal. Soit. Si l'inconnu peut perdre son statut d'inconnu ici... Je prends le risque.

Se délecter du regard, c'est si bon... Et je ne pourrai m'empêcher de rappeler que c'est pas parce qu'on est au régime qu'on n'a pas le droit de regarder la carte des desserts. C'est dit !

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