mardi 16 septembre 2008

même boîte, nouveau job !

Une fois ma première semaine de septembre traditionnellement consacrée à une virée au Pays Basque, l'heure de reprendre le chemin du bureau sonne.

Cette année, cette heure-là a sonné différemment.

Après une candidature longuement murie, des entretiens atypiques avec les responsables de ma boîte, une réponse positive plus que suprenante, suivie de multiples tractations pour régler l'aspect logistique de la "Chose", me voilà dans de nouvelles fonctions : j'endosse le costume de Contrôleur Permanent.

Titre pompeux.
Poste à géométrie variable.
Nouvellement créé.

Et voilà que je dois en prendre les rennes pour (ra)mener ma société et les collaborateurs qui la composent sur les routes du financièrement et juridiquement correct.
Lourde tâche.

Quelques semaines de partage entre mes anciennes et nouvelles fonctions (ça, c'est la spécialité dans ma boîte !) et début octobre je démarre mon temps plein. Plein de projets en vue, une organisation à régler au plus juste, tant les sujets sur lesquels je dois travailler ont la même importance.

Quoiqu'il en soit, je me retrouve curieusement assez observateur de ma fonction. Je sens comme une nécessaire prise de conscience des responsabilités qui me sont confiées, m'obligeant à une certaine réserve sur les dossiers chauds dans ma boîte. Out les potins, les "on dit" et tout ce qui ne touche pas à ma "Chose". J'ai besoin d'énergie pour mon nouveau poste !
Fini la Gestion commerciale, les clients qui rechignent parce que les taux augmentent, les querelles de "j'ai assez de courrier, je peux plus en prendre", etc... Finie aussi les collègues de bureau avec qui tu peux plaisanter. Finie aussi les oeillades à Vero. Les taquineries de Nono. Les yeux levés au ciel pour l'innaction de certains...

Aujourd'hui, dans mon bureau, si Virgiiiiiiiin ne crachait pas le son en sourdine, on entendrait les camions au dehors sur l'avenue et... les mouches voler !

Changer de job, c'est aussi changer d'environnement de travail... Et finalement, c'est peut être ça le plus difficile !

Vite un coup de "Don't worry be happy !" et tout ira mieux.

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