mercredi 28 janvier 2009

La bouche ouverte les yeux fermés

Hier soir, j'étais invité à un dîner collaboratif. Je m'explique.

J'ai "travaillé" l'été dernier avec un copain photographe, qui, on peut le dire devient un bon copain (note pour une autre fois : où se situe la barrière entre bon copain et ami...), sur un
projet photographique en extérieur. Bref.

Il y a quelques jours, comme cela fait quelques mois que nous ne nous sommes pas vu, il m'invite gentiment à dîner. Evidemment, j'arrive un peu
à la bourre, mais pas tant que ça, puisqu'il est 20h quand je le retrouve. Il prépare, on papotte, j'ai amené le dessert, et les sujets de conversations vont bon train. De Jérôme Kerviel et la tarification bancaire à son rideau de douche, de mes problèmes de chaudière récents à Nathalie Kosciusko-Morizet, rien ne nous échappe. E. est enseignant dans le supérieur. Il donne des cours à l'intelligencia du multimedia parisienne entre autres. De 17 ans mon ainé, il s'avère être un touche à tout, ce qui me plait au plus haut point évidemment, sachant que j'ai tendance à partager la même nature d'esprit.

Une fois le repas terminé, l'adjectif "collaboratif" prend tout son sens, puisque nous nous mettons au travail. D'abord, un bref récapitulatif de l'avancement des travaux effectués avec un autre acolyte qui nous rejoindra durant la soirée, puis présentation des grandes lignes de l'idée du jour. Et au boulot...

Sauf que l'heure tourne, et malgré l'énorme intérêt que je porte à notre collaboration, je me surprends à laisser transparaître des prémices de fatigue au bout de 2h30 de labeur... Un café expédié en 2 gorgées, quelques dernières idées échangées, et me voilà filant dans la nuit poitevine, aspirant à la douce chaleur de Dame la Couette...

Le réveil indique 02H10 quand j'éteins la lumière. Je pense au résultat du travail de ce soir, que j'ai hâte de voir... et m'endors.

Et bien devinez comment on me retrouve 30 min après avoir déjeuné ce midi ?
Devinez...

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