mardi 7 avril 2009

tout va péter !

La semaine dernière, je rentre de voyage.
15 jours de bonheur, de rires, de dépaysement, de découvertes.

15 jours de linge. Ça, c'est de suite moins amusant.

Comme toute bonne ménagère de moins de 50 ans, je trie le linge, et commence à mettre une tournée en route. M. le Lave-Linge est âgé, déjà plus de 10 ans de bons (et loyaux ?) services. Au delà de 60°C, je dois surveiller qu'il n'ait pas trop de fuites, soit. A chaque lavage, je dois l'arrêter une fois qu'il est plein pour répandre sur le tambour l'assouplissant, gage de fraicheur une fois le linge séché. Soit.

Mais là, M. le Lave-Linge manifeste en silence. Alors que je mets le linge à sécher sur la Tour, je m'aperçois de sa petite farce. L'odeur évocatrice des embruns marins n'est pas franchement au rendez-vous. Pis. Des tâches ont survécu. Qu'à cela ne tienne, une bonne partie du linge repart dans le manège métallique de ma machine à laver Dinosaure... Et puis, quelques minutes plus tard, un flash. Ma main, d'habitude bienveillante à l'égard de la machine se fait questionnante : le flanc extérieur, d'habitude réchauffé par l'effort, se révèle être glacé. J'arrête tout, patiente une minute qui devient très vite trop longue quand j'imagine l'explication au linge sale...

M. le Lave-Linge ne chauffe plus. Il lave à froid. A froid ??? Moi, j'ai des fringues qui exige une eau à 40°, voir même plus... Ok, j'ai compris. M. le Lave-Linge veut sa retraite, sauf que je n'ai pas cotisé encore pour sa retraite anticipée.
Quelques heures plus tard, armé de tournevis dans une main, et téléphone dans l'autre, lampe frontale vissée sur la tête, je tente une négociation. Mais c'est tendu. Ce n'est pas quelques étincelles qui vont m'impressionner... Oui, mais voilà, fin négociateur, mais moins bon bricoleur, Monsieur L.L. va gagner la première bataille. A la mi-temps, il finit allongé dans le coffre de la 207 pour ma revanche, direction la Maison Mère.
Bilan : 6 tournées de linge de retard à faire chez Môman-papa dans le we, une résistance en pleine forme, mais un thermostat au plus bas de sa forme. Quand il faut chauffer à 40°, il dort. à 60° il se réveille juste. Mais à 90° il est en pleine forme.
Verdict : retraite anticipée acceptée.

Dimanche soir, justement. Je rentre les bras chargés de sacs de linge propre. A plier (Oui, Môman ne fait pas partie de celles qui aiment plier le linge de leur petit).
J'allume le pacapécé. Comprenez l'ordinateur ultra-portable dernier cri d'il y a 2 ans... et 4 mois. Garantie 2 ans, quand tous les autres modèles ne le sont qu'un an.
Le pacapécé est long à démarrer depuis qu'il a - lui - profité des 15 jours avec moi. Très long.
22h30, l'avertissement tombe : écran bleu ! Erreur système, carte graphique, ... Je connais tout ça, evidemment. Surtout : ne-pas-pa-ni-quer !
Ne pas quoiiiii ? Mais... c'est mon seul ordinateur, et je ne peux pas en changer ! Pas en ce moment ! j'entends la petite voix en moi me dire : "ce n'est riiiiiiiieeeeennnn, tu le sais bien, le temps pass', ce n'est riiiieeennn... Et soudaaaiiiiiiiinnnn..." Mouais. Allez, puisque c'est ainsi, cap vers les bras de Morphée.
Hier soir, rebelotte. Visiblement, Pacapécé a lui aussi décidé de demander la pré-retraite.

Mais à ce rythme là, tout est train de péter ! C'est qui le prochain ? Qui va payer ? Et combien ça va coûter tout ça ?

Finalement, dans la maison, c'est comme dans la "vré-vie" : c'est la criiiiiiiiise !

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